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Article de la Voix du Nord.<br />
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Le résultat parle de lui-même et montre l'écart entre l'équipe artésienne et le haut du tableau. Certes, le CBM était privé de certains cadres comme Max Cambay, retenu pour raisons<br />
professionnelles.<br />
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Christophe Néguédé, Romain Habasque étaient également absents. Un effectif diminué pour recevoir la meilleure formation du moment qui n'a pas fait dans le détail. En effet, Saint Valery imprimait<br />
le rythme de la partie par l'intermédiaire de ses deux arrières, Narcisz et Fitte Duval. Après dix minutes de jeu, les Normands menaient 1 à 6. Du côté artésien, l'impuissance qualifiait bien la<br />
première mi-temps du CBM qui n'arrivait pas à répondre à son adversaire.<br />
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Seul David Ridelaire trouvait la faille dans la muraille bleue. C'est sans surprise que les Normands prenaient une avance de dix buts à la pause (8-18). La messe était quasiment dite. Les<br />
Carabiniers tentaient plusieurs changements défensifs pour enrayer cette machine normande bien huilée. Les joueurs de Vincent Parat prenaient dans un premier temps les arrières en stricte puis ils<br />
passaient en 3-3. Ces tactiques ne gênaient pas plus l'équipe de Catherine Bazin. Une formation complète qui profitaient de la maladresse aux tirs des Billysiens pour contre-attaquer et enfoncer un<br />
peu plus le clou (15-27 à la 41 e).<br />
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La fin de rencontre restait anecdotique tant la supériorité de Saint Valery était flagrante. Au final, les Carabiniers prenaient une sacrée valise (20-36).<br />
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David Ridelaire, l'arrière du CBM analysait la prestation de son groupe : « il n'y a pas eu photo sur ce match. Nous n'avons pas fait le poids face à une équipe très forte dans tous les<br />
compartiments du jeu. Nous avons été dominés du début à la fin. Certes, nous avons eu un léger sursaut d'orgueil en seconde période. On a pris une grosse raclée et on voit bien l'écart entre les<br />
deux formations ». • DAVID JASIAK (CLP)<br />
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